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La Colombie
Ce pays est cher à notre cœur, puisque nous sommes soit parents adoptifs soit parrains/marraines d’enfants colombiens, et nous avons appris à le connaître et à l’aimer.
La Colombie est un pays d’Amérique du sud, bordée par la mer des Caraïbes au nord, l’Océan Pacifique à l’Ouest et traversée par 3 cordillères andines dont le pic culminant s’élève à 5750 m. Peuplée de 46 millions d’habitants, 70 % vivent en ville dont 30 % dans les grandes métropoles (Bogota, Medellin, Cali et Barranquilla) …
Aussi inimaginable que cela puisse paraître, la plupart des Colombiens n’ont jamais connu la paix car la Colombie a été le théâtre de l’un des plus longs conflits armés du monde : plus de cinquante ans de luttes intestines ont emporté des milliers de vies et contraint des millions d’habitants à fuir leur foyer. (Banque mondiale)
Mais la Colombie, c’est avant tout une diversité : celle de son patrimoine naturel comme de sa réalité sociale. Le défi pour le pays est de parvenir au cours des prochaines années à réduire ses inégalités sociales et à favoriser le développement équitable de ses territoires.(AFD)
Les territoires aidés
CALI (VALLE DEL CAUCA)
La capitale du département de Valle del Cauca, troisième ville la plus peuplée du pays (2,5 millions d’habitants dont un quart d’origine africaine), est la grande métropole de l’ouest du pays, dans la zone pacifique.
Capitale mondiale de la salsa, elle est réputée pour l’accueil chaleureux de ses habitants et l’ambiance festive qui y règne.
Cali se divise en 22 communes elles mêmes redécoupées en 249 quartiers (barrios). Les invasions, ainsi appelés en raison du mode d’urbanisation (des terrains « envahis » par des familles souvent déplacées par la violence ou la misère, qui s’installent sur le premier lopin de terre libre) se situent surtout dans le district d’Aguablanca, dans l’est de la ville, qui a grossi au fil des années et agrège des zones urbanisées avec des quartiers plus chaotiques.
Autrefois célèbre pour le cartel éponyme, Cali a évolué, avec des indices de violence qui demeurent, mais ont considérablement baissé.
Comme à Bogota, on y trouve un réseau de bus articulé, le MIO (à Bogota, il s’agit du Transmilenio). Depuis quelques années, un secteur piétonnier se développe dans le centre, au bord du Rio Cali, le « boulevar del rio », dans un essai de développement du tourisme. La ville n’est néanmoins pas un centre attraction pour les touristes étrangers qui préfèrent Medellin, deuxième ville du pays par sa population.
54 % des Caleños sont enregistrés dans la base de données permettant d’établir les politiques d’aides sociales envers les populations les plus pauvres et les plus vulnérables (source, mairie de Cali).
BOGOTA
Bogota, capitale économique, politique et culturelle de la Colombie est située à 2600 m d’altitude et est peuplée de plus de 10 millions d’habitants.
Elle est dotée d’un riche patrimoine culturel et historique et s’ouvre au tourisme mais, comme dans toute la Colombie, les inégalités sociales sont importantes et les quartiers sont divisés en 6 « estratos » notés de 1 à 6 ; 6 pour les logements les plus favorisés et 1 pour les quartiers les plus pauvres. Il existe même l’estrato 0 pour qualifier les plus insalubres des maisons…
Il en est de même pour les différences sociales, qui sont marquées en Colombie par des niveaux socio-économiques appelés également estratos. Les niveaux 4, 5 et 6 ont un taux de scolarisation de 100 % ; ce sont ces niveaux socio-économiques élevés qui ont la possibilité de scolariser leurs enfants dans les écoles privées et qui ont aussi accès à l’université.
LA GUAJIRA
La Guajira, entre la mer des Caraïbes et le désert du même nom, est le département le plus septentrional de la Colombie, à la limite avec le Venezuela, au nord-est. On y trouve des zones de cutture, vers le département du Magdalena, la capitale, Riohacha, dans sa partie moyenne, et dans la Haute Guajira, une zone plate et désertique, où vivent un important groupe indigène du pays, les Wayuus.
Ce peuple semi-nomade, retiré dans à l’intérieur des terres les plus arides à cause de l’extraction minière et pétrolifère, fait face depuis plusieurs années à la sécheresse et au manque d’eau. Ils vivent dans un habitat simple, des maisons de bois et de boue, cultivent leurs traditions. Leur artisanat, les fameux sacs wayuu, est reconnaissable entre tous.
Pour plus d’info : https://www.voyage-colombie.com/caraibes/la-guajira/les-peuples-wayuu.html